La lettre de démission de la ministre de l'environnement est arrivée sur le bureau du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, au moment où la presse divulguait la nouvelle. Ce procédé témoigne de la profonde lassitude de Marina Silva, qui depuis cinq ans et demi se battait, chaque fois plus seule, pour protéger le Brésil d'intérêts économiques prédateurs. Invoquant "des difficultés à conduire l'agenda environnemental", elle reprendra son siège de sénateur de l'Acre, un Etat de l'Amazonie. Lui succède Carlos Minc, secrétaire à l'environnement de l'Etat de Rio de Janeiro.
"Grâce à son aura, nationale et internationale, Marina Silva donnait au gouvernement l'image d'être préoccupée par l'environnement, estime Paulo Adario, responsable de Greenpeace au Brésil. Maintenant, le masque tombe, le vrai visage d'une équipe à la vision rétrograde se révèle."
(Le Monde sur internet. Vendredi, le 16 Mai 2008.)
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
No hay comentarios:
Publicar un comentario